Mamie Bigoudi - tome 3

En consultant la section « Nouvelles » de mon site, Les éditions Papilune, je constate que mon dernier article de blogue date de près d’un an déjà. Procrastination ? Nonchalance ?    Négligence ? Léthargie ? Inertie ? Paresse ? Toutes ces réponses sont, malheureusement, bonnes.

Même que l’écriture de Mamie Bigoudi — tome 3 fut un peu fastidieuse et laborieuse par manque d’inspiration, mais, surtout, par manque de motivation.

L’idée maitresse derrière la série Mamie Bigoudi a toujours été que chaque tome soit composé de 6 courtes histoires. Chacun de ces petits contes doit véhiculer une valeur dans laquelle l’enfant s’y reconnait.

Le tout librement inspiré du vécu de ma petite fille ainsi que de ma muse, mon épouse (alias Mamie Bigoudi) qui a, aussi, hérité du titre de relectrice officielle.

C’est ainsi que dans le tome 1 nous retrouvons les douces petites leçons de vie suivantes ;

  • L’acceptation des différences dans « Charlotte et le papillon bleu »
  • Le partage dans « La foire publique »
  • La générosité dans « La chasse aux œufs »
  • La patience dans « Charlotte à la plage »
  • Et finalement, la culpabilité dans « Mais où est donc la montre de Papi ? ».

Dans le tome 2 j’ai alors abordé les thèmes de ;

  • L’empathie dans « Docteure Charlotte »
  • Puis de l’autodérision dans « Le jeu du sens dessus dessous »
  • Ensuite du respect dans « La tarte aux pommes de Mme Pâquerette »
  • Puis dans « Le vieil arbre », j’explique le deuil
  • Et de la peur du changement dans « Charlotte est inquiète »
  • Pour terminer avec « L’anniversaire de Papi » qui parle du travail d’équipe.

Pendant tout ce temps, 4 autres œuvres ont vu le jour chez Les éditions Papilune.

Dans un premier temps, la création de la collection « P’Tit Cœur de Pomme » de Isabelle Demers, autrice et illustratrice hors pair (qui a donné vie a tous les personnages de mes écrits) a créée « Filigon le beau mouton » qui parle du don de soi ainsi que « Smoothie la petite souris » qui traite de l’importance de rester soi-même ont vus le jour.

En parallèle naissait la collection « La Vallée des Orchidées », un sous-produit de la série Mamie Bigoudi qui relate les origines des personnages secondaires de la Vallée des Orchidées. Dans « Perceval le Bienheureux », je raconte comment Perceval a abouti dans la Vallée des Orchidées en abordant avec délicatesse le sujet des sans-abris, une réalité quasi quotidienne dans la vie de nos enfants. Puis, dans « La comtesse qui s’ennuyait », je relate la venue de Céleste et explique aux enfants que les valeurs humaines sont plus importantes que les biens matériels.

Un carnet bien chargé pour une micromaison d’édition qui aura, à peine, deux années d’existence à l’automne 2024.

En plus des prestations pour nous faire connaître par le biais de salons du livre, marchés publics, colloques, etc.

Humm ! Finalement, j’avais sans doute besoin d’une « certaine » pause après tout cela 😊.

L’idée du tome 3 a alors germé tranquillement. Les thèmes à traiter ? L’adaptation au changement, le compromis, de la tolérance, de la timidité, de l’importance de prendre soin de ce qui nous entoure et, finalement, de la résilience. Puis chaque histoire est apparue dans ma tête une à une. L’inspiration était revenue.

  • « La doudou de Charlotte » raconte que, souvent, un changement peut-être bénéfique.
  • « Cachecache-toutous » explique aux enfants qu’il faut, de temps en temps, faire des compromis.
  • « Georgette et Charlot » parle de la tolérance alors que Charlotte réalise que tous ne peuvent pas être ses amis.
  • « Le cirque Moufettes en folie » parle de la timidité alors que Charlotte doit faire un numéro lord d’un spectacle devant beaucoup de personnes.
  • « La saison des jujubes » parle de l’importance de prendre soin de son environnement, c’est aussi un prélude à la fin des vacances de Charlotte chez ses grands-parents. Un clin d’œil aussi au tome 2 alors que le grand verger se trouve de l’autre côté de la colline aux jujubes et à « La comtesse qui s’ennuyait » avant son arrivée dans la Vallée des Orchidées.
  • Finalement, « Le grand voyage des oies blanches » parle de la résilience. Charlotte doit quitter ses grands-parents et retourner chez maman, car les vacances sont terminées. C’est aussi un clin d’œil au livre « La comtesse qui s’ennuyait » alors que Périgord rend visite à son amie Céleste.

J’avoue, humblement, avoir eu la gorge nouée lorsque j’ai écrit ces trois lettres à la toute fin « FIN », car le tome 3 marque la fin de la série Mamie Bigoudi.

Tous les textes du tome 3 ont été magnifiquement révisés par Kim Falcimaigne, nouvelle collaboratrice aux éditions Papilune qui a un parcours impressionnant. Elle a hérité du titre de réviseure linguistique officielle chez nous. 😊 Bienvenue dans l’équipe.

Maintenant que tous ces textes sont relus et révisés, ils sont, à l’écriture de ces lignes, entre les mains magiques de Isabelle Demers, virtuose de l’illustration.

Je suis fébrile et j’ai surtout hâte de voir le produit final. Si la tendance se maintient, Mamie Bigoudi — tome 3 devrait être disponible officiellement lors du Salon de la littérature québécoise le 10 août prochain.

Pour la suite ? Le projet « Le secret de Balthazar » est lancé et fera parti de la collection « La Vallée des Orchidées ». Ce livre racontera l’histoire de l’agent Bourrichon et parlera de l’importance de stimuler la confiance en soi chez nos enfants.

À suivre…